Information non disponible
- Pays : France
- Région : Provence-Alpes-Côte d’Azur
- Faïencerie : Vallauris
- Année : Année non disponible
- Type : Faïence
- Signature : Inconnue
- Restauré : non
- Etat : Excellent
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Beurrier sans signature, mais d’après la forme et la photo ci-dessous, je l’attribue à la production de Robert Picault
Abbaye des capucins
décor Mazel
Publicité extraite d’un régional « Le pays comtois » de 1936
Figuration des fours ronds sur une estampille
Beurrier au décor de lambrequins bleus. Décor grand feu : la couleur est apposé sur émail cru ensuite l’émail et les couleurs cuisent ensemble, aucune retouche n’est possible. Pièce très ancienne, référence prise sur le chineur. La couleur de fond du couvercle a viré au marron, je pense qu’il y a eu des infiltrations de gras dû à la porosité de l’émail. Le décor a été déposé le 21 juillet 1875 au tribunal de Sarreguemines. Cependant il existe avant vers 1870 et a été exécuté jusque vers 1925. C’est cependant un décor pas très courant donc assez recherché des collectionneurs. Votre beurrier porte la marque la plus ancienne donc entre 1875 et 1900, si toutefois cette forme de beurrier était fabriqué en 1875 ! (renseignements donnés par Sarreguemines-Passions).
Détail d’un catalogue de vente de la Cie-franco anglaise revendeur de céramiques diverses : Choisy, Sarreguemines, Charolles…… avec généralement la marque spécifique de ce revendeur.
Marque spécifique de cette société
Nettoyage, beurk ça sent mauvais tout ce vieux beurre.
Le voilà tout propre
Après nettoyage
En excellent état. Signature au tampon. Le décor Hanoï très recherché apparait en 1898 sur un « catalogue de produits faïenciers ». Il sera produit jusqu’à la Première guerre mondiale. Source : l’association Sarreguemines-passions. Ci- dessous planche de 1892, le beurrier existe en une seule taille 0,44l et deux décors : en blanc et en impression sous émail. Curieusement il n’y apparaît plus au catalogue de vente de 1893. En 1899, on le retrouve en deux taille 0,44l et 1,080l.
Ci-dessous planche de 1900-1910. Il apparaît aussi au catalogue de 1925
Ci-dessous autre planche de 1925 avec différents modèles de beurriers.
Pour ces modèles de beurriers voici la citation de Monsieur Gauvin H président de l’association Sarreguemines-passions : De mes rencontres sur les brocantes, je peux affirmer que ces beurriers ont été produits jusqu’en 1944 : j’en ai vu avec le marquage utilisé entre 1940/42 et celui utilisé de 42 à 44. Je tiens à remercier cette charmante personne pour sa précieuse aide.
beurrier au décor lustucru
Diverses vues des Usines 1905 environ
Imposant beurrier dans les tons bleus. Objet abimé surtout au niveau du couvercle, éclats et sauts d’émail nombreux, mais il reste quand même une belle pièce. Décor 467 qui a donné naissance au décor Copenhague, période de production vraisemblablement dernier quart du 19ème. Ce décor 467 est une copie venant d’Asie (Chine ou Japon). Il a été imité au début en Allemagne du Nord puis par de nombreuses faïenceries européennes. A l’origine, ce décor représente un oignon! Faîtes travailler votre imagination. Remerciements à l’association Sarreguemines-passions. Un peu d’histoire : Après la guerre de 1870, Sarreguemines se trouvait en territoire allemand et les propriétaires décidèrent de construire une usine en France. La région de Digoin a été choisie en raison de son emplacement au centre de la France : les matières premières viennent en effet de toutes les régions et les expéditions de produits finis s’en trouvent facilitées. Les nouveaux ateliers, construits sur 11 hectares de terrain en dehors de la ville, en bordure du canal et de la voie ferrée, se développent rapidement et compteront jusqu’à 1 700 ouvriers et ouvrières (moins de 600 en mars 1981 et environ 200 en 1999).
emballage de la faïence
Atelier d’impression
atelier d’encastage
Modèle passe-temps renommé par les collectionneurs « les enfants Richards » vers 1890-1900.
Comme toujours, c’est le genre de modèle que j’apprécie
Ci-dessous une vue de la manufacture
Entrepôts de la faïencerie
Pierre Lion (1915-1978) dernier de la dynastie Lion, il est le fils d’Eugène Lion (1867-1945) et petit-fils de d’Armand Lion.
Pendant cinquante il travailla la terre.
Les signatures du père et du fils se ressemblent beaucoup, en l’absence des initiales des prénoms, on peut attribuer la pièce suivant le travail du potier.
Les pièces d’Eugène sont émaillés à la façon « école de Carriès », superposition d’émaux satinés, coulées.
Les pièces de Pierre ont un émaillage brillant et uniforme, le tournage laisse apparaître des traces de doigts, question de mode peut-être !Ci-dessous une carte postale de l’atelier d’Eugène et écrite de sa main