Nans sous St Anne – modèle 1

 

Magnifique beurrier en faïence décor œillets, pensées et myosotis. Production de la faïencerie de Nans sous saint Anne 1840-1929. Production proche du Lunéville, Strasbourg. Célèbre par son peigné rose. Historique : Vers 1840, la faïencerie de Nans-sous-Sainte Anne succéda à celle de Migette. Son fondateur Mr Granger était d’origine Suisse. Période d’exploitation de 1840-1860. Il sut s’entourer d’une brillante équipe, entre autre un peintre sur faïence de Sarreguemines, du personnel venant d’autres faïenceries locales : Rioz, Poligny, Salins, Dijon. A partir de 1860, la manufacture connût plusieurs gérants successifs : – Langlard et Cie – Hugon-Langlard – Clerget et Cie Emilienne Touret de 1880-1911, épouse de Félix Rolet percepteur ne pouvant assurer la gestion, Emilienne exploita la manufacture sous son nom de jeune fille. C’est pendant cette gérance que Max Claudet artiste sculpteur et céramiste, abandonne Salins et confie ses moules à la faïencerie de Nans. Plus tard de 1911-1920, le fils et le neveu du percepteur Rolet et d’Emilienne Touret s’associent et reprennent la manufacture sous le nom de Rolet-Touret. Le dernier directeur fut Paul Rolet décédé à l’âge de 57 ans en 1929. La faïencerie fût alors fermée. Bibliographie : Faïences et Faïenceries de Franche-Comté de LetS.de BUYER

                                          ancienne faïencerie

  • Pays : France
  • Région : Franche-Comté
  • Faïencerie : Nans sous St Anne
  • Année : +ou – 1900
  • Type : Faïence
  • Signature : sans
  • Restauré : non
  • Etat : Bon

 

Nevers – Antoine Montagnon

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L’aventure faïencière de Nevers commence sous le règne de Charles IX. A l’origine en 1565 l’épouse du Duc Louis de Gonzague gouverneur du Piémont fit venir d’Italie toute une famille de faïenciers. Les trois frères travaillèrent peu de temps ensemble. Au cours des 30 années d’activités, les Conrade produisirent des pièces italiennes à décors bibliques ou mythologiques, renaissance ornées de polychromie, de sujets historiés ou de grotesques. Le XVIIème siècle aux multiples manufactures se devait de donner un genre nouveau qui fut surtout marqué par les camaïeux bleus et le blanc fixe. Puis apparaissent bon nombre de faïences d’inspiration chinoise en décor de bleu et manganèse. Au XVIIIème siècle, les conditions de travail sont différentes, on emploie de plus en plus femmes et enfants le plus souvent insuffisamment formés,le courant est alors au genre populaire. La naissance des assiettes patronymiques est donné par le besoin qu’à l’homme de s’exprimer sur la conception de ses droits et sur le monde dans lequel il vit. En 1875, Antoine Montagnon rachète la Manufacture du Bout du Monde. Il relance la production artistique dans la dernière survivante des anciennes manufactures. Sa participation ainsi aux grandes expositions de 1878 et 1889, lui vaut le titre de « Rénovateur de la Faïence à Nevers ». Depuis 3 générations lui ont succédé Gabriel (1899-1937), Jean (1937 – 1978) et Gérard (1978). Beurrier à décor peint polychrome floral de grand feu 3 protomés ou mascarons tête de lion sur le pourtour. Signature au nœud vert.

 

Ci-dessous production de la fabrique dite du « bout du monde » près de la porte de Croux

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CP de 1910

Un article de 1936 traitant des difficultés de l’époque

  • Pays : France
  • Région : Bourgogne
  • Faïencerie : Nevers
  • Année : 1880-1899
  • Type : Faïence
  • Signature : A. MONTAGNON
  • Restauré : oui
  • Etat : Bon

 

Noron la poterie – Turgis

 

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Le grand père Auguste Turgis cuiseur dans les poteries louait son savoir faire. Son fils, Auguste Turgis aussi, apprend le métier dans les années 1917-1920 il fait des moules en plâtre pour les réfrigérants à acides, puis apprend le métier de tourneur. Il est le premier apprenti à ne pas payer pour apprendre ce métier. Puis il crée son atelier en 1946 et travail avec son fils Claude. Gilbert apprend la méthode du tournage en 1966. Il ouvre son atelier en 1975 avec son épouse Marie-Claire qui est une fille d’un tourneur et cuiseur en poterie. Valéry, leurs fils, a obtenu un B.T.S. en céramique et travail dans l’entreprise ainsi que ses sœurs Gaëlle et Sylvia. L’atelier céramique Turgis est aujourd’hui une entreprise familiale de 14 personnes. La cinquième génération est déjà très motivée. source  » site poterie Turgis »

 

  • Pays : France
  • Région : Basse-Normandie
  • Faïencerie : Noron la poterie
  • Année : 2011
  • Type : Faïence
  • Signature : Tampon TURGIS
  • Restauré : non
  • Etat : Neuf

Noron la poterie – Jean Dubost 1

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production de Jean Dubost. Cette entreprise de Noron produisit en quantité de 1966 à 2002. Rachat de l’entreprise de Bernard Guitton par Jean Dubost en 1966. A cette date, elle n’emploie plus que deux tourneurs. Jean Dubost saura relancer la production en profitant du nouvel engouement pour le grès artisanal qui apparaît dans les années 70. Mais les modes passent et l’entreprise Dubost fermera vingt ans plus tard sans trouver de repreneur. Source : ledouget.fr

  • Pays : France
  • Région : Basse-Normandie
  • Faïencerie : Noron la poterie
  • Année : 1970
  • Type : Faïence
  • Signature : Jean Dubost
  • Restauré : Non
  • Etat : Excellent

Longchamp – modèle 1

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En 1832, fondation des Faïenceries et Tuileries de Bourgogne par M. Jean PHAL. En 1867, cession de l’entreprise à M. Robert CHARBONNIER qui crée les Poteries de Bourgogne où seront fabriquées des tuiles en argile rouge, vendues dans un rayon de 100 kms et qui va définitivement sceller le destin de Longchamp. Vers 1880, de nouveaux besoins en articles de table et d’ornementation amènent la transformation de la fabrication vers la faïence fine à base de biscuit blanc mis au point par des techniciens anglais.

En 1912, création de la S.A. Faïenceries de Longchamp sous la direction de Gaëtan MOISAND. Les gisements d’argile locaux n’étant pas de qualité suffisante, les matières premières viennent alors de Bretagne, du Bassin Parisien et, un peu plus tard, d’Angleterre.

En 1945, Henry MOISAND succède à son père et prend la direction de l’usine. La faïencerie connaît une renommée sans cesse croissante. Monsieur Henry MOISAND, directeur de l’usine, crée un centre d’apprentissage aux métiers de la faïence qui comptera 80 élèves. Devenu Lycée Professionnel de la céramique, il en abrite désormais près de 150. En 1984, la crise frappe de plein fouet l’industrie de la céramique. En quelques mois, l’effectif de la société va se réduire considérablement et le dépôt de bilan est prononcé. En 1990, l’usine arrête la production de faïence, 65% du capital va au groupe européen VILLEROY ET BOCH qui introduit la fabrication de vitroporcelaine. reprise par Jean-Marie MONOT, elle redevient faïencerie de Longchamp et fabrique de la faïence.

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Article du 1er juillet 2000

Après sa fermeture en 2009 puis l’abandon progressif des lieux aux pilleurs, la faïencerie est restée dans cet état pendant 2 ans. De nouveau le Lundi 06 juin 2011, Gérard Larché à rouvert les portes du magasin appelé Céra’mix dans un hall de 300 m2, extensible à 1.000 m2. Ce magasin est la vitrine de la production française. Des fournisseurs tel que JARS, MONTGOLFIER, RENAULT ou DRIMMER s’y sont installés.

 

dessin aquarelle début 20ème et beurrier de la collection particulière de Mr Gaëtan Moisand

  • Pays : France
  • Région : Bourgogne
  • Faïencerie : Longchamp
  • Année : 1890-1910
  • Type : Faïence
  • Signature : Longchamp terre de fer
  • Restauré : non
  • Etat : Excellent

 

Longchamp – modèle 2

 

Le voici enfin, le modèle présenté par Mr Gaëtan Moisand. Il a été agrafé, collé, il a quelques éclats, mais en même temps il n’est pas tout jeune.

Quelques cartes postales des divers ateliers.

  • Pays : France
  • Région : Bourgogne
  • Faïencerie : Longchamp
  • Année : environ 1900
  • Type : Faïence
  • Signature : Longchamp terre de fer
  • Restauré : oui
  • Etat : Moyen

Malicorne – petit breton « sous réserve »

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Petit beurrier H : 12cm, L : 10cm. Terre cuite émaillée couverte gris bleue. Émail grossier, bulles et autres défauts. Travail artisanal. Médaillon avec personnage central breton appelé décor « au petit breton » modèle utilisé fin 19ème. manufacture de Malicorne. Sur l’autre face frise de fleurs. Aucune signature.

  • Pays : France
  • Région : Pays de la Loire
  • Faïencerie : Malicorne
  • Année : Année non disponible
  • Type : Faïence
  • Signature : Non
  • Restauré : non
  • Etat : Excellent

 

Malicorne – Pouplard-Béatrix

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Origines : C’est en 1747 que commence l’aventure de la faïence avec l’installation de Jean Loyseau à Malicorne. Guillaume Rabigot, ancien tourneur de Loyseau et héritier du savoir-faire, développe sa manufacture, dénommée Faiencerie du Bourg-Joly qui sera reprise plusieurs fois. Elle est aujourd’hui la plus ancienne faïencerie de Malicorne. Emile Pouplard acquiert en 1890 la faïencerie des parents de sa femme, Marie-Angèle Beatrix. Leurs productions communes seront signées PBx. (source : wikipédia). Beurrier accidenté sur le couvercle, écusson « à ma vie ».

  • Pays : France
  • Région : Pays de la Loire
  • Faïencerie : Malicorne
  • Année : + ou- 1890
  • Type : Faïence
  • Signature : PBX
  • Restauré : non
  • Etat : Bon