Faïenceries diverses-Jean Bordelais

 

Réponse de mon mail par le petit fils de Jean Bordelais. Je vous confirme bien que c’est un des modèles de beurrier qu’a crée mon
grand père Jean Bordelais dans sa manufacture de grès et poterie sur la commune de PALINGES 71 saone et loire en activité de 1927 à 1976.
Je vous joins une photo de l’affiche publicitaire de l’époque.

J’habite sur place et possède de nombreuse pièces de l’usine.
Mon grand père avait aussi crée des beurriers à eau de forme ovale, et
hexagonal, dont je dois avoir une pièce ou deux quelques part ainsi que
des documents s’y référent.

 

C’est en 1927, que Jean Bordelais, fils d’un céramiste reconnu, ancien élève des arts déco, rachète l’usine du Montet et entreprend de la moderniser. Cet établissement fut la plus ancienne fabrique industrielle de céramique de la vallée de la Bourbince, puisqu’elle commença à produire dès 1811 des creusets réfractaires et des cruchons de grès. Tout au long du xixe siècle, les productions de cette entreprise étaient très comparables à celles des autres usines de la région, avec notamment une importante production de bouteilles d’eau minérale, de bouteilles de cidre, et de cruchons pour la liqueur de genièvre exportés aux Pays-Bas. Au fil des années, l’entreprise se lancera dans le funéraire, l’ornemental, la vaisselle de faïence et le sanitaire après 1945. Modeleur sculpteur de métier, il a créé des motifs originaux qui sont la marque de fabrique de la maison Bordelais.

65 divers brevets ont été déposés à l’INPI (Institut national de la propriété industrielle) afin de protéger les créations authentiques.

L’entreprise se lança aussi dans les articles funéraires résistant aux intempéries et aux fortes gelées grâce à la mise au point d’une terre « ingeline », une technique qui fut utilisée aussi pour faire des jarres extérieures qui ne se fissurent pas l’hiver.

Jean Bordelais est décédé en 1967. Son épouse et sa fille assurèrent sa succession jusqu’à la fermeture.  L’usine Bordelais qui employa jusqu’à 80 ouvriers ferma définitivement ses portes en 1976, avec 15 ouvriers.

A partir de la fin des années 1980, Paul Bordelais – fils de Jean – le mit en vente une dizaine d’années plus tard. C’est finalement son fils Jean-Paul qui s’en porta acquéreur en 2001.

L’usine Bordelais qui employa jusqu’à 80 ouvriers ferma définitivement ses portes en 1976, avec 15 ouvriers.

https://www.lejsl.com/edition-de-montceau-les-mines/2013/02/19/un-fleuron-de-la-ceramique

CP de la manufacture de Palinges

 Palinges étant à 1h20 de chez moi, J’ai eu la chance de pouvoir visiter la manufacture du Montet et d’être accueillie par l’actuel propriétaire, Jean-Paul Bordelais petit fils de Jean. Voici quelques photos de ma visite.

Pour assurer la cuisson de la production, la manufacture possédait différents fours. Les fours bouteilles au nombre de 3 dont deux qui seront démontés pour construire un four tunnel.

Rez de chaussée, entrée du four et alandiers

second étage

La cloche et l’entrée du four, dernier étage

Four bouteille d’une hauteur de 12,5 mètres de haut sur 3 étages. Il se trouve à côté du four tunnel.

Four tunnel de 40 mètres de long et pouvant contenir 27 wagons mouflés. Les briques creuses que l’on voit sur la 4ème photos renvoient la chaleur en début de four. Deux cuves de 25 000 litres de fioul chacune alimentaient ce four.

Les restes d’un four moufle et d’un four électrique.

stock de cruchons prêts pour l’emballage et l’expédition. Ces cruchons étaient entre autre vendus à la Compagnie des eaux de Vichy. Ils parvenaient à la source thermale en suivant le canal puis la Loire et l’Allier. Une fois remplis ils étaient expédiés vers Paris. Après 1850 la Compagnie décida de stocker l’eau dans des bouteilles de verre.

magasin d’exposition

 

Pays : France
Région : Bourgogne
Faïencerie : Jean Bordelais
Année : +ou- 1950
Type : Terre cuite
Signature : Sans
Restauré : non
Etat : Excellent

Faïenceries diverses-Patrice ROUBY

Je suis céramiste dans la Drôme, j’ai fait ma formation à la Faïencerie de Coursange du Poët Laval près de Dieulefit. A partir de 1974 j’ai commencé mes recherches en grès et je me suis installé à Souspierre en 1976. J’ai développé ma production de grès utilitaire et décoratif jusqu’ en 1986. J’avais créé mes émaux à partir de minéraux collecter dans la Drôme, Le Vaucluse et les Hauts Alpes.
Je faisais beaucoup d’essais avec des cendres végétales.
La création de ces beurriers se situe entre 1980 -83.

Aujourd’hui je réalise des céramiques en technique Raku. Vous pouvez consulter notre site:

http://rouby.poetlaval.eu

Parcours de Mr Rouby

Pour ouvrir le PDF , cliquez dessus

Pays : France
Région : Rhone-Alpes
Faïencerie : Rouby
Année : 1980-1983
Type : Grès
Signature :  au tampon Patrice Rouby Souspierre
Restauré : non
Etat : Excellent

Faïenceries diverses-Henri VOLPEI

Né le 23/11/1943 à Marseille. Son papa était militaire, photographe et cameraman de l’armée de l’air. Sa maman était mère au foyer.
En 1961, il fait son entrée aux Beaux-Arts de Marseille. Préparation au CAFAS en 3 ans (12 matières enseignées, dont le dessin matière primordiale, 52 heures /semaine). Son professeur de modelage lui fait découvrir le volume et la sculpture.
Par la suite à Paris il « squatte » chez Nicole amie d’enfance qui deviendra sa femme par la suite. Ils ont tous deux le même parcours. Nicole est surtout une coloriste, créative. Elle travaille dans une entreprise de création de décors pour textiles et papiers peints. Henri Volpéi trouve un travail à mi-temps comme gardien au musée Rodin. Il s’inscrit aux Beaux Arts de Paris à mi-temps. Il décroche son diplôme en 1969, puisqu’en 1968 l’école est fermée. Il quitte l’école à l’obtention de son diplôme.
Plusieurs petits boulots s’enchaînent : restauration de monuments, professeur auxiliaire, animateur socio-culturel. Les petits boulots se cumulent et en 1973, il découvre l’univers de la céramique par le biais d’un ami. Un certain Roger cherche une personne pour s’occuper de ses deux gros fours à faïence. Toute la journée à enfourner et à défourner, il fait très chaud les pièces sont cuites à 940°-980° ; Le personnel est principalement féminin et plutôt âgé, 2 à 3 hommes viennent compléter le personnel. Mr Roger est seul habilité à se servir du pistolet, il se charge donc de l’émaillage des pièces. Il est aidé par un italien du Sud Callo tourneur émérite n’ayant pas peur d’une motte de terre de 40 kgs tournée sur un vieux tour à pied à bois. Pour se donner du courage, il pousse à tue tête des ritournelles de son pays. En 20 heures de cours particuliers Callo lui transmet son savoir faire.
En 1975, le couple s’installe dans le Gers où il fabrique des objets en faïence décorée, des grès utilitaires, des peintures sur soie de Nicole : abats jours…..

« Céramistes dans le Gers » Exposition au Musée des Jacobins d’Auch en 1982, avec une dizaine de potiers de la région.
En 1995 départ sur Blois pour se rapprocher de Paris. Des cours principalement d’aquarelle sont donnés à l’atelier et puis il y a aussi la vente de peinture à huile, des pastels, des aquarelles. Arrive la retraite, et dernièrement la perte de son épouse Nicole.
Mon beurrier est une copie d’un ancien beurrier destiné à la table. Il a été apporté par un client, une dizaine d’exemplaires en grès ont été produits.

Parcours professionnel de Mr Volpei écrit par ses soins. Toute ma reconnaissance pour avoir pris le temps de me raconter une partie de votre vie.

Ci-dessous une autre pièce de Mr Volpei

Pays : France
Région : Midi-Pyrénées
Faïencerie : H. VOLPEI
Année : +ou- 1980
Type : Grès
Signature : H. VOLPEI AUCH
Restauré : non
Etat : Excellent