Certainement modèle à l’exportation Boter st un mot Néerlandais.
- Pays : France
- Région : Bourgogne
- Faïencerie : Charolles
- Année : 1970
- Type : Faïence
- Signature : M Charolles
- Restauré : non
- Etat : Excellent
Certainement modèle à l’exportation Boter st un mot Néerlandais.
Chiné à Chauffailles.
Chiné à la broc de Chauffailles.
Beurrier fabriqué en terre charolaise jaune rosé. Décor bordure dent de scie
joli beurrier de Charolles petit feu de la période Hippolyte Prost (donc avant 1892).
La Veuve Barès était un magasin de revente à Clermont-Ferrand client régulier d’H. Prost. Elle revendait sur place en magasin et avait certainement convenu avec HP qu’il ne mette pas sa propre marque indiquant la provenance de Charolles, mais seulement son propre nom et Clermont-Fd pour faciliter la vente aux touristes.D’après mes recherches, la Veuve Barrès a acheté des pièces à Charolles au moins sur la période 1883-1889, mais une période plus large n’est pas exclue.renseignements de Mr Molin
entrée de la faïencerie 1904
Faïencerie en 1906
Rare beurrier CHAROLLES décor bleu (le bleu sur le jaune fait une teinte vert bleuté) et blanc sur une superbe couverte jaune. Décor typique de Charolles, Dents de loup et fleurs…mais sur fond jaune. La Faïencerie est créée en 1844 par Hippolyte PROST. Elle sera reprise par la famille MOLIN en 1892 jusqu’en 1980 et poursuivra le style créé par H. PROST tout en s’adaptant à son époque , c’est ainsi que seront créés les styles Jaune Tonkin, pendant l’entre deux guerres, Art Déco, Africain… Renseignements pris au Musée de CHAROLLES sur l’origine de cette faience, il s’agit bien de faience de Charolles, peu commune, fabriquée dans la période 1920/1928 et dite » TONKIN. Ce beurrier n’est pas signé car les anciens Charolles le sont rarement, tout comme bon nombre de pièces anciennes du XIX ème « Bien entendu, jusque vers les années 1950, ils ont été fabriqués à la main et sont donc toujours un peu différents de forme ou de taille. Selon le cas, la partie supérieure était munie de trous ronds, ou, plus anciennement de lumières. Le modèle Tonkin ou décor « fleurs » (œillet) n’était habituellement pas signé, sauf à partir des années soixante environ. Je n’en ai encore jamais rencontré, mais je ne peux pas exclure la possibilité de décors « copies d’ancien » ». Commentaires de Mr Molin, faïencerie de Charolles
modèle « boule » ou « rond » datant des années 1970, émail uni blanc ou de couleur avec seulement une grosse inscription au pochoir. (votre modèle 2). Il existait également en deux tailles GM de Ø 9.5 et PM de Ø 6.5 cm.(renseignements de Mr Molin collectionneur passionné de Charolles). Signature de la fabrique Molin (J. Molin). Fondée en 1844 en Bourgogne, la faïencerie de Charolles change de propriétaire en juillet 1996. Elle est reprise par Édith et Benoît Terrier, forts de leurs 25 ans d’expérience dans cette même entreprise, elle prend l’appellation FDC pour Faïencerie de Charolles.
Marque de la période Terrier avec la signature du décorateur (photo de Mr Molin)
Ci dessous planche de 1980 source : Mr Molin petit fils
Faïence de Charolles non marqué. Décor à l’œillet, un des décors utilisés pour les objets d’art populaire, et largement répandu. « Il n’y avait qu’une taille de Ø 11 cm. Il existe aussi quelques exemplaires peu nombreux vers 1980 avec un décor de plantes médicinales ». commentaires de Mr Molin descendant de la famille propriétaire de la faïencerie Charolles. Modèle des années 1950-1960, utilisation d’une pâte blanche par coulage. Pâte mise au point à l’usine en 1950 en utilisant des matières premières de différentes provenances. A la fin des années 1960, elle a à son tour été remplacée par une autre pâte synthétique mais faite par une entreprise spécialisée qui fabriquait à plus grande échelle, donc à un coût inférieur. Décor à l’oeillet, pétales peint de l’extérieur vers l’intérieur. Couleurs vives. Email transparent appelé couverte. Décort peint sous couverte. Voici les points principaux qui différencient ce modèle du modèle 8. En résumé : la composition de la terre, le décor et l’émail. Photo tirée du livre sur la faïence de Charolles pour le décor à l’œillet.
extrait de catalogue faïence ordinaire 1889
Pièce de Charolles pour le magasin de revente la Compagnie franco anglaise 78, rue Turbigo à Paris d’ Emile Bourgeois : Emile Bourgeois (1832-1926) fut à seize ans commis dans une faïencerie. Il séjourna en Angleterre de 1856 à 1860 et revint en France, après la signature des traités de commerce (Gladstone, 1860), en tant que représentant des principales manufactures anglaises. En 1862, il ouvrit Le grand dépôt, 21 rue Drouot qui ne vendait que des céramiques anglaises. Il ajouta ensuite des faïences et porcelaines françaises, avec des modèles exclusifs exécutés d’après ses indications. L’exposition s’étendait sur trois étages. Bourgeois participa à l’exposition de 1878, obtint en 1885 une médaille d’or en tant qu’ « éditeur » et une autre d’argent à Amsterdam pour l’édition de modèles nouveaux. Bourgeois prit sa retraite en 1905, mais Le grand dépôt ne ferma qu’après la Seconde Guerre mondiale. Source : Régine de Plinval de Guillebon, « Faïence et porcelaine de Paris », p212 : les magasins suivants lui appartenaient : à Paris : le 17, rue Drouot à ses débuts , les 21, 23 rue Drouot , le 78 rue de Turbigo avec le 119 rue du Temple , les 36, et 11, rue Etienne Marcel, le 15, rue Chauchat, les 19 et 20, rue De Provence, et 100 hectares de vignoble en Algérie dont le vin médaillé alimentait les tables à Paris . Une des marques de cette compagnie
Affiche publicitaire de cette Cie franco anglaise par C. Verneau.
Source : Le Net Après avoir pris des renseignements vers des collectionneurs passionnés de faïences de Charolles, voici leurs analyses : Oui ce beurrier est bien de Charolles, première période Molin Alfred 1. La marque particulière est bien celle de la Cie Franco-anglaise à Paris, société « grossiste importateur-exportateur » de marchandises entre l’Angleterre et la France, (et notamment de faïences), qui commandait et distribuait des pièces en imposant un marquage au pochoir spécial fourni par eux à tous les fabricants auprès desquels il se fournissaient. Charolles n’étant pas le seul fournisseur de faïences pour cette société, j’ai déjà vu sur quelques pièces de Paris, (Choisy, Creil, Montereau, Limoges etc…) cette marque spécifique.. Je n’en avais jamais vu sur des pièces de Charolles… Cela en fait une pièce rustique à caractère particulier et intéressant. Une autre question, étant donné qu’il existait 3 qualités de faïences : faïence dite rustique ou populaire, a but utilitaire, le décor à l’œillet en fait parti. faïence semi artistique : les formes évoluent et les décors sont plus élaborés. Le freterel (Bouton en forme de fruit qui surmonte le couvercle d’un vase) du beurrier en fait parti. faïence artistique, elle rassemble les objets décoratifs. Dans les décors on retrouve des fleurs et insectes. Dans quel catégorie cet objet est à classer avec ce décor rustique surmonté d’un fretel semi artistique? Ci-dessous planche présentant un beurrier conservateur
modèle droit ancien sur soucoupe adhérente qui se faisait en deux tailles Ø 11 et Ø 9 cm. Il était plutôt réservé au décor artistique ou demi-artistique. Source : planche et commentaires Faïencerie Molin de Charolles. Ci-dessous beurrier artistique collection particulière Mr G. L
Quelques égrenures sur le couvercle.