- Pays : France
- Région : Pays de la Loire
- Faïencerie : Langeais
- Année : +ou- 1930
- Type : Faïence
- Signature : CB Charles de Boissimon
- Restauré : non
- Etat : Très bon
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J’avais quand même quelques doutes quant à sa provenance, de ce fait j’ai comparé les pièces de Lunéville avec celle de Langeais, productions similaires. Voici en image les différences entre les deux manufactures
Décor en frise de branches d’églantines, sur un fond crème. CB inscrit en creux dans la pâte. La faïencerie de Langeais a eu une courte durée de vie, environ 80 ans de fabrication. Cette marque se rencontre principalement sur les Langeais marron, les Langeais bleus et ceux de foire. Les Langeais de foire étaient des Langeais à usage domestique tels que des accessoires de cuisine : boîtes, pots à épices, beurriers, confituriers etc. Tiré du livre : La faïence de Langeais de Paul Jean Souriau.
En 1839 Charles de Boissimon et Julien Boilesve créent une fabrique à Langeais. En mélangeant l’argile avec du kaolin ils obtiennent une pâte permettant de produire des faïences. En 1850 Charles devient seul propriétaire de la fabrique. Jusqu’en 1879 il développe une production de faïences de qualité en utilisant un métal qu’il importe du Pérou et du Chili: le platine. En 1878 la fabrique vend pour cinq millions de kilogrammes de produits céramiques. A cette époque elle occupe plus de cent personnes. Le fondateur, Charles de Boissimon décède en 1879. Sa veuve et son fils Raoul poursuivent l’exploitation de la fabrique qui est rachetée en 1909 par Léon Dargouge. A partir de 1916 la production de faïences chute au bénéfice de produits plus basiques. Source : site de l’office du tourisme de Langeais. Imposant beurrier marque en creux CB sur le dessus du couvercle et au « cul » du pot. Frise en impression orange de fleurs de fraisiers sur fond crème. La particularité de ce beurrier se trouve sur le couvercle, la mention « breveté SGDG » : abréviation de sans garantie du gouvernement, était en France une mention légale dégageant l’État de toute responsabilité sur le bon fonctionnement effectif du dispositif breveté. Cette mention a été établie par la loi de 1844 qui dit que les brevets sont délivrés « sans examen préalable, aux risques et périls des demandeurs, et sans garantie soit de la réalité, de la nouveauté ou du mérite de l’invention, soit de la fidélité ou de l’exactitude de la description ». Cette mention a disparu en 1968. source wikipédia
Décor en impression ou décalcomanie de centaurée, œillet, blé. Non signé.