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- Pays : Non disponible
- Région : Inconnue
- Faïencerie : inconnue
- Année : Année non disponible
- Type : Faïence
- Signature : Inconnue
- Restauré : non
- Etat : Excellent
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Signature difficile à déchiffrer. Br…..L.men…..or
Un autre objet de cet artisan, mais toujours impossible à déchiffrer, help……….
Décor à la façon de Delft, pas de signature.
beurrier en forme de bonbonnière au décor de pommes. Signature difficile à déchiffrer
Petit modèle blanc. H 9cm, L 9cm.
La manufacture de Pillivuyt de Foëcy, en 1847, a un effectif de 311 personnes et c’est Charles Pillivuyt qui a succédé à son père Louis en 1830. Par la suite l’entente avec ses associés n’y est plus, il ouvre alors à Mehun sur Yèvre en 1854 une des plus grande fabrique de France avec un effectif de 1200 à 1400 ouvriers, 6 fours et des machines à vapeur (première révolution industrielle).
Sur Foëcy, l’ex associé, Charles Monnier est en difficultés financières, il fait appel au fils de Charles Pillivuyt, Albert. En, 1855, Monnier se retire et la manufacture prend le nom de « Albert Pillivuyt et cp », puis le fils d’Albert, Robert le rejoint en 1909, et y restera jusqu’à la fermeture définitive,
Les différentes crises ont eu raison de la plupart des centres
La première alerte en 1900, l’Allemagne la concurrente de la France, se paye le luxe de s’exporter sur le sol français. Puis grâce au contexte politique la concurrence allemande disparaît pour un temps, mais la production est bien inférieure à l’avant guerre. Dans le même temps cette période favorise l’installation d’autres fabriques.
De nouvelles difficultés arrivent dans les années 1928-1930, L’Allemagne revient en force sur le marché ainsi que la Tchécoslovaquie. Crise de 1930 , le Japon arrive sur le marché.
A Foëcy, après 127 ans d’activités l’usine Pillivuyt ferme ses portes en 1936, la marque ainsi que la collection des articles Apilco « Albert Pillivuyt et compagnie » est racheté par Deshoulières.
Puis vient la seconde guerre mondiale, les matières premières et le charbon sont rares. L’après guerre redevient une période faste de 1945 à 1952, les 3 concurrents disparaissent du marché et après les privations de la guerre les français sont pris d’une exaltation à la consommation.
Pourtant a Mehun, au bout de 127 ans et de 4 générations la dynastie Pillivuyt rend les armes, Charles II ruiné vend l’usine à l’un de ses clients parisien Alfred Simon. Grâce à un apport personnel et des aménagements modernes, il fait revivre l’usine. Les deux supposés successeurs, les deux fils d ‘Alfred ne porte pas d’intérêt à la manufacture, celle-ci est revendue à un Suisse Lagenthal qui est à son tour absorbé par une autre société Suisse La Keramic Holding AG Laufen.
Crise de 1952, crise de 1977- 1983, Mehun ne garde pratiquement que l’usine de Pillivuyt, à Saint-genou la CNP rénovée, en 1984 il ne reste que 9 établissements
Les FOURMAINTRAUX, une grande dynastie de faïenciers : Fourmaintraux-Hornoy, Fourmaintraux-Courquin etc…
Le premier à s’installer sur la grande place à Desvres fut Fourmaintraux François-Joseph (1764-1841), ancien employé de la fabrique Sta. Il est le fondateur de ce qui deviendra une dynastie. Il épouse en 1797 Marie Françoise Bénard (1804-1841).
Fourmaintraux -Bénard (1ère génération) : François- Joseph s’agrandit et rachète des terrains au lieu-dit « Le gazon » il y construit une deuxième manufacture. A sa mort 4 de ses 5 fils reprennent le flambeau première société Fourmaintraux-Frères. Dissolution en 1844. Un des fils Louis-François épouse une Hornoy Charlotte. Fourmaintraux- Hornoy (1802-1885) deuxième génération, Jules et Émile, reprennent la société, en 1877, elle devient alors la société Fourmaintraux-Frères troisième génération qui durera jusqu’au 6 Avril 1887. Émile se sépare de son frère Jules qui continue seul. Les 3 sociétés : Fourmaintraux frères et soeurs, Fourmaintraux frères et Fourmaintraux Jules (en 1887) ont signé leurs pièces FF. source : »Les faïenceries de Desvres aux XVIIIè et XIXe siècles » de Bernard Level. Et aussi les membres du forum « du coin des chineurs ». L’inspiration de la faïence de Desvres est insufflée par les fabriques les plus célèbres comme Delft, Rouen, Moustier, Nevers et Strasbourg. Magnifique beurrier au décor de Rouen, avec l’écusson du Mont Saint Michel. On retrouve le N° du modèle 526 commun aux Frères Fourmaintraux et à Francis Masse.
Planche commune aux deux manufactures :
Aussitôt après son mariage avec Célina COURQUIN, François FOURMAINTRAUX (un des fils de FOURMAINTRAUX-HORNOY) fonde une autre manufacture a La Belle Croix. Elle abritera les productions de FRANCOIS FOURMAINTRAUX-COURQUIN, qui exploita de 1863 à 1900. Son fils Charles repris la faïencerie par la suite. La production du début sera principalement des carreaux de faïence. A partir de 1872, le couple se lance dans la production de « faïences d’Art ». Commentaire du TARDY : Le décor, fait par sa femme, est un mélange de couleurs, de compositions d’émaux, de belles imitations de Rouen, Delft, Moustiers, Nevers, etc…Les produits sont des vases, cache-pots, jardinières, plats ornés, panneaux décoratifs et des articles de fantaisie. Beaucoup de peintres et de décorateurs travaillaient à la manufacture, la Maison Fourmaintraux-Courquin était en quelque sorte une « école » pour faïenciers. Le chiffre ne correspond pas au modèle mais surement au peintre. Comme bon nombre de faïenceries au 19ème et ensuite au 20ème la reproduction de pièces anciennes étaient destinées entre autre aux collectionneurs et aux antiquaires. Voici quelques pièces d’une collection privée
En 1964, Jacques Boyer Directeur du bureau de création et de décoration met sur le marché avec l’accord de Claude Fourmaintraux et de Daniel Dutertre, un nouveau décor appelé « Décor chaumière ». Il eu un tel succès que des centaines de modèles différents furent produits en 1964 et 1980. Les ventes augmentent considérablement et en parallèle grâce à cette aubaine financière, ils purent lancer d’autres lignes de décor. Tiré du livre : « c’est du Desvres vol.3 » de François Piton Sur ce modèle de beurrier, la signature comprend : Les initiales GF pour bien entendu Gabriel Fourmaintraux ainsi que 2 traits parallèles qui sont la signature du décorateur, il s’agit ici de René Fournier qui a décoré de 1943 à 1966. On peut donc le dater entre 1964 et 1966.
J’ai tenu une correspondance avec Mr Claude Fourmaintraux, fils de G. Fx qui me donne la date de fabrication de 1967 conception du bureau de création de la manufacture. A cette époque l’effectif du personnel avoisinait les 200 personnes et était devenu une société anonyme : Ets G et C Fourmaintraux et Dutertre S.A
Pays : France
Région : Nord-Pas-de-Calais
Faïencerie : G. Fourmaintraux
Année : 1964-1966
Type : Faïence
Signature : GF fait main
Restauré : non
Etat : Excellent
Autre modèle du décor Moustiers par Gabriel Fourmaintraux.
Pour plus d’infos, un site dédié à la faïencerie Géo Martel et aux faïenceries desvroises. Vous y trouverez les décors et les formes créés dans ces fabriques.
http://geo.martel.desvres.free.fr/
Décor Rouen. Par déduction, je suppose qu’il sort des ateliers G. Martel de part sa forme. En comparaison celui au décor Strasbourg.