- Pays : France
- Région : Rhône-Alpes
- Faïencerie : St Jorioz
- Année :
- Type : Terre cuite
- Signature : Inconnue
- Restauré : non
- Etat : Excellent
Beurrier en terre cuite émaillée. Robert Picault est né le 16 octobre 1919. Il est élève à l’Ecole d’Arts Appliqué à Paris avant d’arriver à Vallauris en 1947 pour s’associer à Roger CAPRON et Jean DERVAL. En 1950 il y fonde son propre atelier. Il obtient diverses distinctions au cours de sa vie comme la Médaille d’or à la Triennale de Milan ou la Médaille d’or à l’ Exposition Internationale de Cannes.
Établissement de la famille SALTALAMACCHIA. Placide né en 1903, son fils Joseph et ensuite Gaby et Nicole. Beurrier petit modèle
Beurrier assez imposant H : 11,5 cm, l : 15 cm.Terre cuite émaillée, artiste Masson, modèle sobre décoré d’une fleur stylisée. En 1946, un prestigieux personnage visite Vallauris, le village aux cent potiers. Un an plus tard, il s’y installera et s’initiera aux techniques de la poterie. Pablo Ruiz Picasso scelle son destin à celui de Vallauris durant plus de vingt ans. Après l’arrivée de Picasso, dans les années cinquante, Vallauris va devenir le lieu de rencontre de l’aristocratie artistique avec des séjours plus ou moins marqués de célébrités comme Matisse, Chagall, Miro, Dufy, Léger, Braque, Foujita, Lurçat, ou encore Jean Cocteau, Jean Marais, Brauner, Pignon, Masson. Tous, à l’image du Maître, vont s’essayer à la céramique. Voici ce que m’a conté une connaissance d’Emile MASSON sur son parcours professionnel. Il a commencé à travailler comme coupeur dans le textile à LYON, mais détestait ce travail et ne pensait qu’à la peinture. Un jour il en a eu assez, et avec son épouse et l’essentiel de sa production artistique d’autodidacte, il est parti à VALLAURIS au début des années 50. Il semblerait que GRANDJEAN JOURDAN fût le premier potier qu’il ait rencontré. Il lui a montré ses dessins et peintures. A l’époque GRANDJEAN JOURDAN était exclusivement cantonné à la poterie provençale et vallauricaine traditionnelle, mais il sentait le vent tourner et les difficultés approcher. Il souhaitait se diversifier dans la poterie artistique mais n’avait pas de décorateur. L’arrivée d’Emile Masson était donc providentielle et il l’a aussitôt embauché comme décorateur. Il termina sa carrière comme chef décorateur. Il a notamment créé les profils de Sylvette dégagés à la gouge sur faux bois mate, et reproduits ensuite en série sous couverte émaillée, la très belle « Sylvette » fut sa muse à Vallauris. Rêvant d’entreprendre, une courte installation à son compte dans un petit atelier de Vallauris a bien failli le ruiner. Il a cependant eu le temps de produire ses poteries à décors géométriques. Il est donc retourné chez GRANDJEAN JOURDAN, avant de s’établir cette fois définitivement à Bourg St Maurice en Savoie, ou il a repris sa production à décors géométriques ainsi que des thèmes et formes animaliers. Au cours de sa carrière savoyarde, il a formé plusieurs élèves dont Célestin VASER qui ouvrit un atelier à Seez près de Bourg St Maurice. Il eut aussi l’occasion d’accueillir en stage pendant quelques semaines un certain Daniel de Montmollin, frère de TAIZE. Depuis sa retraite Emile MASSON est revenu à sa première passion, la peinture. Il doit approcher les 90 ans. Ce beurrier est une probablement une production de Bourg St Maurice du fait de son décor floral qui reprend la flore des alpages.
Superbe beurrier de Francis Bonaudi. Décor d’émaux « boursouflés. » Josette était la fille de L. CERULLI, céramiste sculpteur, modeleur, mouleur à Vallauris
Beurrier au décor géométrique très coloré réalisé par Jacques SAGAN. Il a été artiste de Music-hall avant de se lancer dans la céramique. Ses œuvres, des masques en céramique ou des objets utilitaires souvent très surprenants. Il réalise des pièces très colorées avec des formes caractéristiques des années 50.
Dans les années 1950, André Baud, Roger Capron, Robert Picault, Jean Derval, Henri Grailhe ou Juliette Mazaudois marque le renouveau de la céramique locale de Vallauris. La première exposition des potiers de Vallauris en 1946, organisée par l’Atelier Madoura, André Baud et l’Atelier Callis (Capron et Picault) est le point de départ d’une nouvelle ère caractérisée par une grande diversité de styles. La nouvelle vague d’artistes crée dans la liberté, s’oppose à tous les conformismes, applique les grands principes du modernisme où se mêlent formes expressionnistes et sensibilité méditerranéenne. Deux tendances générales se dégagent, l’intérêt pour les sujets animaliers et celui pour les décors géométriques.
Ce beurrier fait parti du catalogue de 1961
Beurrier tourné en grès , couverte grise mate.
Voici une autre pièce de cette poterie avec les initiales PC, ce qui laisse à penser qu’il y avait plusieurs employés.
Il s’agirait de l’atelier de la Thuilière, des recherches ont été faites par le groupe de La Place de L’Ours. Les dernières conclusions sont les suivantes Mauricette Héritier Atelier de la Thuilière
470 route de Genève
74350 ALLONZIER LA CAILLEelle a utilisé différentes initiales MH Mauricette Héritier, MF pour Mauricette et Freddy 1976-2000. Chaque initiale correspond à des périodes de sa vie. Par ordre on trouve MH/MP/MF et de nouveau MH.
Elle a utilisée aussi différentes techniques d’émaillage
Merci à la Place de l’Ours.
En fait après avoir contacté Mme Mauricette Héritier, j’ai appris qu’avant de s’appeler Atelier de la Thuilière, il s’appelait Atelier de l’Aigle, c’est ce que représente la signature un aigle. Cet Atelier était dirigé par Philippe Cart et il a existé de 1968 à 1980. Mme Héritier était jeune et à commencé sa carrière en tant que vendeuse et à continué à l’atelier en tant que décoratrice MP pour Mauricette Philippe. La couleur de cette pièce a été trouvé par Mr Cart, le rendu mat rugueux vient de la couleur passée sur le biscuit. Elle se marie et change de patronyme Mauricette Peccoux, elle signe toujours MP
En 1975, Philippe Cart se retire dans un coin tranquille L’Ornay vend son atelier en 1976 à un artiste qui fait du batik. Dans la même année avec l’autorisation de Philippe elle ouvre sa poterie chez elle et vend sa production dans son séjour, elle signe toujours MP
Ensuite Mme Héritier a racheté l’atelier et l’a rebaptisé en 1980 La Thuilière nouvelle signature MF mauricette et Freddy La Thuilière, Freddy n’était pas potier mais un très bon vendeur. Elle produit moins de faïence et plus de grés.
2010 divorce, elle reprend son nom de jeune fille Héritier et signe MH La Thuilière et à 77 ans continue encore…..
le hasard d’une rencontre a décidé du métier de Mauricette Héritier. En 1962 elle fait la connaissance de Charlie Cart qui rachète la scierie qu’avait construit son grand-père . Charlie transforme la scierie, il en a fait le bâtiment actuel ; magasin, atelier, parking et logement pour son fils Philippe. L’Atelier du Cyclope 2 au 470 route de Genève ouvre en avril 1963. Philippe en deviendra propriétaire par la suite dans les années 196…… (Charlie avait installé son premier atelier Cyclope 1 dans une « grotte » à Chavoire commune de Annecy le Vieux).
Mauricette travaillait en atelier avec Philippe en fabricant les émaux des glaciers, écume de mers, terre de lune ; poterie émaillée blanche avec des décors géométriques, floraux ainsi que la couleur du beurrier. Mauricette de souvient que le tourneur que Charlie a employé était tunisien et surnommé Mammouth. Mauricette à travaillé avec le fils de celui-ci. Le tourneur de Mauricette était Mr Verrien. Parmi ses connaissances elle a côtoyé Jacquy Liard et Michel Mangeot entre autre.
Les fours étaient électriques environ 2m3 une cuisson chaque nuit à 940°. En 1968 l’atelier change de nom et devient atelier de l’aigle. La production d’émaux des glaciers s’arrête. En 1969-70 Philippe achète un four à gaz « scandia » pour produire du grès 1280° tout en continuant la faïence blanche.
Atelier de la Thuillière
Superbes beurriers en terre cuite émaillé mat de Vallauris
modèle identique au modèle Aegitna 1. Couverte jaune ocre.