Charolles – Charolles 3

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Faïence de Charolles non marqué. Décor à l’œillet, un des décors utilisés pour les objets d’art populaire, et largement répandu. « Il n’y avait qu’une taille de Ø 11 cm. Il existe aussi quelques exemplaires peu nombreux vers 1980 avec un décor de plantes médicinales ». commentaires de Mr Molin descendant de la famille propriétaire de la faïencerie Charolles. Modèle des années 1950-1960, utilisation d’une pâte blanche par coulage. Pâte mise au point à l’usine en 1950 en utilisant des matières premières de différentes provenances. A la fin des années 1960, elle a à son tour été remplacée par une autre pâte synthétique mais faite par une entreprise spécialisée qui fabriquait à plus grande échelle, donc à un coût inférieur. Décor à l’oeillet, pétales peint de l’extérieur vers l’intérieur. Couleurs vives. Email transparent appelé couverte. Décort peint sous couverte. Voici les points principaux qui différencient ce modèle du modèle 8. En résumé : la composition de la terre, le décor et l’émail. Photo tirée du livre sur la faïence de Charolles pour le décor à l’œillet.

extrait de catalogue faïence ordinaire 1889

 

 

  • Pays : France
  • Région : Bourgogne
  • Faïencerie : Charolles
  • Année : 1950-1965
  • Type : Faïence
  • Signature : sans
  • Restauré : non
  • Etat : Excellent

 

Charolles – Charolles 4 modèle semi-artistique

 

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Pièce de Charolles pour le magasin de revente la Compagnie franco anglaise 78, rue Turbigo à Paris d’ Emile Bourgeois : Emile Bourgeois (1832-1926) fut à seize ans commis dans une faïencerie. Il séjourna en Angleterre de 1856 à 1860 et revint en France, après la signature des traités de commerce (Gladstone, 1860), en tant que représentant des principales manufactures anglaises. En 1862, il ouvrit Le grand dépôt, 21 rue Drouot qui ne vendait que des céramiques anglaises. Il ajouta ensuite des faïences et porcelaines françaises, avec des modèles exclusifs exécutés d’après ses indications. L’exposition s’étendait sur trois étages. Bourgeois participa à l’exposition de 1878, obtint en 1885 une médaille d’or en tant qu’ « éditeur » et une autre d’argent à Amsterdam pour l’édition de modèles nouveaux. Bourgeois prit sa retraite en 1905, mais Le grand dépôt ne ferma qu’après la Seconde Guerre mondiale. Source : Régine de Plinval de Guillebon, « Faïence et porcelaine de Paris », p212 : les magasins suivants lui appartenaient : à Paris : le 17, rue Drouot à ses débuts , les 21, 23 rue Drouot , le 78 rue de Turbigo avec le 119 rue du Temple , les 36, et 11, rue Etienne Marcel, le 15, rue Chauchat, les 19 et 20, rue De Provence, et 100 hectares de vignoble en Algérie dont le vin médaillé alimentait les tables à Paris . Une des marques de cette compagnie

 

 

Affiche publicitaire de cette Cie franco anglaise par C. Verneau.

Source : Le Net Après avoir pris des renseignements vers des collectionneurs passionnés de faïences de Charolles, voici leurs analyses : Oui ce beurrier est bien de Charolles, première période Molin Alfred 1. La marque particulière est bien celle de la Cie Franco-anglaise à Paris, société « grossiste importateur-exportateur » de marchandises entre l’Angleterre et la France, (et notamment de faïences), qui commandait et distribuait des pièces en imposant un marquage au pochoir spécial fourni par eux à tous les fabricants auprès desquels il se fournissaient. Charolles n’étant pas le seul fournisseur de faïences pour cette société, j’ai déjà vu sur quelques pièces de Paris, (Choisy, Creil, Montereau, Limoges etc…) cette marque spécifique.. Je n’en avais jamais vu sur des pièces de Charolles… Cela en fait une pièce rustique à caractère particulier et intéressant. Une autre question, étant donné qu’il existait 3 qualités de faïences : faïence dite rustique ou populaire, a but utilitaire, le décor à l’œillet en fait parti. faïence semi artistique : les formes évoluent et les décors sont plus élaborés. Le freterel (Bouton en forme de fruit qui surmonte le couvercle d’un vase) du beurrier en fait parti. faïence artistique, elle rassemble les objets décoratifs. Dans les décors on retrouve des fleurs et insectes. Dans quel catégorie cet objet est à classer avec ce décor rustique surmonté d’un fretel semi artistique? Ci-dessous planche présentant un beurrier conservateur

 

modèle droit ancien sur soucoupe adhérente qui se faisait en deux tailles Ø 11 et Ø 9 cm. Il était plutôt réservé au décor artistique ou demi-artistique. Source : planche et commentaires Faïencerie Molin de Charolles. Ci-dessous beurrier artistique collection particulière Mr G. L

documentation Emile Bourgeois

 

  • Pays : France
  • Région : Bourgogne
  • Faïencerie : Charolles
  • Année : 1880 -1920
  • Type : Faïence
  • Signature : Cie franco Anglaise paris
  • Restauré : non
  • Etat : Excellent

 

Charolles – modèle 6

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Beurrier accompagné de sa canette droite destinée au service de la bière. Commentaire de Mr Molin descendant de la famille faïencière. Il s’agit d’une production « ordinaire » durant la dernière guerre 1939-1945. Les difficultés à se procurer de l’étain et son prix très élevé à cette période ont contraint l’entreprise à utiliser une couverte (émail transparent). Les pièces étaient en terre charolaise donnant une couleur jaune à rose du biscuit. Le décor est appliqué au pochoir avec de l’oxyde de manganèse noir, puis la pièce est recouverte d’émail qui devient transparent comme une vitre après cuisson et permettant de voir le décor par transparence. Ces pièces ne sont pas très fréquentes car la production tournait au ralenti. Les Commentaires de Mr Labrosse collectionneur de Charolles rejoignent ceux de Mr Molin Le personnage ( fait au pochoir) du beurrier en ombres chinoises est bien connu. On le retrouve souvent en couleur. Cette production de guerre s’est probablement poursuivie un peu après dans les années 50. Ci-dessous personnage en couleur.

Extrait du livre sur la faïencerie de Charolles présentant les différentes formes de pièce de vaisselle.

  • Pays : France
  • Région : Bourgogne
  • Faïencerie : Charolles
  • Année : 1939-1940
  • Type : Faïence
  • Signature : sans
  • Restauré : non
  • Etat : Excellent

 

Abbaye N.D du bec – modèle 1

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Création d’un atelier de céramique au sein de l’Abbaye en 1949. Vraisemblablement une pernette (petit ustensile en triangle) a été utilisée lors de la cuisson pour éviter le contact à la paroi du four. Sur la 3ème photo on peut remarquer les 3 points de positionnement que l’on a maladroitement essayé de faire disparaître.

  • Pays : France
  • Région : Basse-Normandie
  • Faïencerie : Abbaye N.D du bec
  • Année : Année non disponible
  • Type : Faïence
  • Signature : une croix entrelacé d’un cercle
  • Restauré : non
  • Etat : Excellent

 

Blois – Bruneau-Balon

Historique de la Fabrique Ulysse Besnard

 

   En 1862, Ulysse Besnard crée sa fabrique à Blois. Il fit de la faïence stannifère, peinte sur émail cru. La peinture était légèrement fixée par un petit feu et glacée ensuite par un vernis plombeux, très translucide.

En 1872 et 1874, deux de ses élèves, Josaphat Tortat et Adrien Thibault ouvrirent respectivement leur propre atelier et prolongèrent l’enseignement du maître.

En 1886, Emile Balon apprenti puis décorateur chez Ulysse, dans sa fabrique du quai des Imberts. (Ulysse médaillé à l’exposition des Arts décoratifs de 1876), lui succède à la tête de la manufacture, il est alors âgé de 36 ans. Emile Balon reprit la marque d’Ulysse en y ajoutant E. Balon Seur. Il simplifia sa marque sur ses oeuvres tardives (« E. Balon à Blois » ou un monogramme à partir des lettres de « BALON »). L’œuvre de Balon se distingue par différents objets : vases, coffrets et ceux liés entre autre à l’art de la table. Production de qualité grâce à la finesse de ses décors historiés.

En 1891, il reçoit le diplôme d’honneur à Angers. L’année suivante il est membre du jury à Tours. En 1893, de nouveau diplôme d’honneur. Entre 1920 et 1929, la manufacture emploie une dizaine d’ouvriers. Gaston Bruneau (1881-1965), gendre d’Emile Balon lui succède en 1929.Après une période de prospérité, la fabrique ferme ses portes définitivement en 1953. Dans un premier temps il utilise la marque d’Ulysse suivi de G. Bruneau Balon, Sr de E. Balon, pour la simplifier plus tard en G. Bruneau Balon Blois.

La particularité de la faïence de Blois est d’être attachée à l’inventaire décoratif du château de Blois : Emblèmes royaux, salamandres, porc-épic, grotesques, rinceaux, candélabres.
article écrit à partir de différents documents du Net : patrimoine de Lorraine, blog cbx41, abcéramique.com.

corrigé en 2019 par un passionné de faïence de Blois.

PRODUCTION EMILE BALON

Collection particulière de Mr Ribrioux Y.

signature : E. Balon, Hauteur : 8 cm, diamètre : 8,5 cm restauré : non, état : petites égrenures

Analyse de la signature : Il a dans un premier temps réutilisé la marque d’Ulysse (Ulysse, coquille, Blois, parfois avec la date) à laquelle il a ajouté E. Balon Seur

Lorsqu’il a commencé à produire des pièces à reflets métalliques ou à motifs plus modernes sa marque est devenue « E. Balon Blois », s’affranchissant ainsi de la filiation d’Ulysse qui s’était toujours inspiré des motifs de la Renaissance et des emblèmes du château de Blois.

Il doit dater de la période 1913/1929. Balon a cessé de dater systématiquement ses pièces à partir de 1913. Il réservait ces dates pour les pièces sur commande et évitait de dater les petites pièces d’usage courant afin d’éviter de donner l’impression de mettre des « invendus » en magasin. Il est orné d’un des 4 emblèmes du château de Blois utilisés dans les faïences de Blois : cygne fléché, emblème de Claude de France.

 

CP de l’atelier de décoration beaucoup plus rare que celles que je possède. Mr E. Balon debout.

Collection particulière de Mr Ribrioux Y.

Ci-dessous d’autres C.P plus communes période E. Balon

Atelier de décoration au fond à droite Mr E. Balon

Atelier des tourneurs

Un des fours de la fabrique

Emile Balonhttp://almotdebeur.com/wp-content/uploads/2017/06/Emile-Balon.pdf

PRODUCTION GASTON BRUNEAU BALON

Collection particulière almotdebeur.

 signature : G. Bruneau Balon, Hauteur : 9 cm,  restauré : non,

état : quelques égrenures,  période : au environ de 1930

Analyse de la signature

Il a dans un premier temps lui aussi réutilisé la marque d’Ulysse (Ulysse, coquille, Blois, sans ajouter de date) marquant ainsi sa filiation à Ulysse, indiqué son nom et celui de son beau-père avec qui il travaillait « G. Bruneau Balon » et ajouté sa succession à Emile Balon par « Sr E. Balon »

Plus tard, et en particulier lorsqu’il a produit des pièces à reflets métalliques ou à motifs plus moderne, il a simplifié sa marque

en G. Bruneau Balon Blois 

Pour finir : Cet objet utilitaire se rencontre assez peu souvent ; je pense que G. Bruneau (beurrier coll almotdebeur) a dû utiliser les stocks de poterie de son beau-père E. Balon (beurrier coll Ribrioux).

Je remercie chaleureusement Mr Ribrioux d’avoir partagé sa passion pour les faïences de Blois, ses connaissances, sa documentation et d’avoir donné de son temps.

  • Pays : France
  • Région : Centre
  • Faïencerie : Blois
  • Année : +ou- 1930
  • Type : Faïence
  • Signature : Bruneau-Balon
  • Restauré : non
  • Etat : Excellent

 

Boulogne sur mer – Faïencerie de la Madeleine- modèle 1

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Joli décor polychrome de fleurs dans le pur style de Boulogne. A Boulogne sur mer, le centre de la Madeleine est exploité jusque la guerre de 1914- 1918 par Jules Verlingue qui crée des modèles destinés à être vendus dans les centres touristiques. Dans le même temps il se porte acquéreur de la faïencerie HB Quimper. A cette époque Jules Verlingue est mobilisé et Henri Delcourt son banquier de l’époque lui apporte son aide en dirigeant les 2 faïenceries. En 1917 Jules Verlingue revend les parts de sa faïencerie de Boulogne à Henri Delcourt. A son tour Henri Delcourt revend les parts de la faïencerie HB Quimper à Jules Verlingue. Henri Delcourt exploitera la manufacture de Boulogne jusque 1935. La crise économique a alors raison de la faïencerie boulonnaise, la seconde guerre mondiale lui coupera toutes chances de se relever. Le site est aujourd’hui occupé par une salle de spectacle et d’exposition. Beaucoup d’échanges eurent lieu entre les deux faïenceries, ce qui explique une certaine ressemblance entre les deux productions. On suppose que certaines pièces « Quimper » étaient moulées à Boulogne puis envoyées par bateau à Quimper pour la décoration. Ci-dessous modèle de beurrier 334 commun aux deux faïenceries.

  • Pays : France
  • Région : Nord-Pas-de-Calais
  • Faïencerie : Boulogne sur mer
  • Année : entre 1915 et 1935
  • Type : Faïence
  • Signature : Henri Delcourt 334
  • Restauré : non
  • Etat : Excellent

 

Boulogne sur mer -Faïencerie de la Madeleine- modèle 2

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Signature attribuée à Henri DELCOURT. Écusson Mont Saint Michel. Un saut d’émail sur l’assiette.

  • Pays : France
  • Région : Nord-Pas-de-Calais
  • Faïencerie : Boulogne sur mer
  • Année : Année non disponible
  • Type : Faïence
  • Signature : H ancre D
  • Restauré : non
  • Etat : Bon