Faïenceries diverses-Paulette Quinson

Paulette Quinson (30.01.1899-2.05.1984) Marseille. Septième de neuf enfants Paulette Quinson arrive dans une famille très aisée mais que marquera le malheur. Elle perd son papa âgé de 34 ans, la guerre lui enlève 2 frères et 2 futurs beaux frères. Elle restera célibataire comme 3 de ses sœurs. Paulette malgré la tradition bourgeoise de l’époque, décide de faire les « beaux-Arts » pour satisfaire ses aspirations artistiques.

Diplômée, après un passage dans la faïencerie marseillaise de Sain-Jean-du-Désert, elle achète un four en 1924 et l’installe dans un petit atelier rue Picpus. Passionnée par son métier, elle noue des contacts avec des confrères de Moustiers-Sainte-Marie.

La guerre ne ralentit pas l’essor de l’artiste : la maison Maire connue pour la qualité des articles proposés à la vente lui passe assidûment commande. Les dames de la bourgeoisie les acquièrent tant pour en décorer leur salle à manger que pour les dresser sur les tables d’apparat.

En 1944, Paulette assurée du succès, loue un lieu lumineux et spacieux près de la Place Castellane. L’artiste forme de nombreux élèves dont les époux Figuères qui restent ses collaborateurs jusqu’à leur installation en 1952. dans le quartier de la pointe Rouge.

Paulette quant à elle ne se borgne pas à faire du Vieux-Moustiers, elle réplique aussi les productions de la Veuve Perrin, de Saint-Jean-du-Désert, de Strasbourg et des décors chinois. Elle signe de son nom les pièces qu’elle imagine et distingue les copies d’anciens par une esquisse de pinson, ce qui s’explique puisqu’il s’agit là de la traduction en français du provençal « quinson ».

Longue a été sa carrière, ce n’est qu’en 1983 qu’elle vend son atelier. L’acheteur fait faillite l’année d’après, date du décès de l’artiste.

Source : dictionnaire des Marseillaises chaudement recommandé par les frères Figuères Eric et Ivan qui m’ont grandement aidé dans mes recherches. Malheureusement l’atelier Figères à fermé ses portes en septembre 2015.

Ci-dessous une photo de la signature manuscrite de l’artiste :

Bouquetière avec signature manuscrite

 

Pays : France
Région : Provence-Alpes-Côte d’Azur
Faïencerie : Paulette Quinson
Année : entre 1930 et 1950
Type : Faïence
Signature : Q entrelacé dans un oiseau stylisé
Restauré : non
Etat : Excellent

La Chapelle des Pots 1

Jean Alexiu fondateur de la poterie de La  Chapelle des Pots (1932-2011).

Formation technique à l’institut national de Sèvres. Stages : mouleur-modeleur à l’atelier Berlin à St Gilles Croix de Vie. Formation pratique avec des potiers espagnols et portugais. Début d’activité en 1961. SARL Chambre des métiers.

La poterie de la Chapelles des Pots est une faïencerie gérée par un groupe familial de 5 personnes. Sa production ( faïence stannifère) s’inspire largement des traditions de l’Aunis et de la Saintonge. Le village où elle est implantée, fabrique de la poterie vernissée depuis huit siècles sans interruption. L’entreprise est scindée en deux sociétés, une de production et une de distribution constituée de magasins implantés sur la Charente-Maritime, La Vendée et le Morbihan.

Les techniques employées sont de nature industrielle (calibrage, coulage, pressage, décoration par sérigraphie).

La faïencerie a été reprise par les enfants Isabelle et Philippe. Le 16 octobre 2008, le tribunal de commerce de Saintes avait prononcé la liquidation judiciaire de l’emblématique Poterie de La Chapelle-des-Pots, quinze salariés ont été licenciés.

En octobre 2008, elle fut reprise par Alain Vignerie et fermée définitivement en 2012.

Ci-dessous Mr Jean Alexiu

 

Pays : France
Région : Poitou-Charente
Faïencerie : Jean Alexiu
Année :
Type : Faïence
Signature : au tampon La Chapelle des Pots
Restauré : non
Etat : Excellent