La grande maison de la Hubaudière -modèle 1

La Bretagne a été jusqu’à la Révolution, un pays de production et de commerce des toiles. Dans la région quimpéroise, elle était établie autour de Locronan, à l’époque Saint-Ronan des Bois, et le patron des tisserands était saint Ronan, représenté sur le blason de la corporation.

Avant de se spécialiser dans la fabrication de voiles, Locronan était donc un centre toilier « généraliste » où l’on travaillait le lin et le chanvre. Les toiles de lin, le lockram anglais, servaient à faire des vêtements et du linge (chemises, mouchoirs de tête, draps, nappes etc..) ; celles de chanvre, destinées à la fabrication de voiles, arrivaient en Angleterre.

Pays : France
Région : Bretagne
Faïencerie : HB
Année :
Type : Faïence
Signature : HB
Restauré : non
Etat : Quelques éclats

Faïenceries diverses-Serremorizot

Virginie et Bernadette Serremorizot Sculpture, peinture, meubles peints, céramique

Bernadette et Virginie travaillent dans les ateliers Serremorizot depuis 40 ans, elles sont artistes plasticiennes et diplômées des Beaux Arts et des Arts Décoratifs.

Bernadette diplomée de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Nice en 1969, et installée depuis 1975.

Virginie Diplômée des Arts Décoratifs de Strasbourg, elle expose dans son atelier : sculptures, céramiques, meubles peints et peintures, son travail s’inspire de la nature et de son environnement quotidien.

fabrication de ces beurriers dans les années 1975 et 1990, puis production de pièces uniques en grès et de porcelaine. En,2019 l’atelier existe toujours.

Pays : France
Région : Languedoc-Roussillon
Faïencerie : Serremorizot
Année : 1975 – 1990
Type : Faïence
Signature : Serremorizot Caillan
Restauré : non
Etat : Excellent

Faïenceries diverses- Félix Tessier- Villenauxe la Grande

Au milieu des années 1850, Mauger est propriétaire d’une fabrique de porcelaine et de faïence, installée depuis peu dans les dépendances du château de Villenauxe. Après que Félix Tessier l’eut acquise à la suite de la Première Guerre mondiale, en 1921, la raison sociale devient Manufacture de terre cuite, porcelaine et faïence d’art de Villenauxe-la-Grande, F. Tessier et Cie. Agrandissement avec un nouvel atelier de fabrication dans les années 1950. Devient Manufacture de Villenauxe en 1959, puis Manufacture Claude Tessier de 1972 (année du décès de Félix Tessier) à 1988. De 1988 à 1992, l’activité se poursuit sous le nom de Manufacture C et D. Cessation d’activité en 1992, sans destination nouvelle pour les locaux. Reprise en 1996 sous le nom Manufacture de Villenauxe. En 2013 (complément d’enquête), le site se trouve désaffecté. Pas de modification de l’ensemble. Au cours de son histoire, cette entreprise aura produit de la porcelaine, de la faïencerie d’art, ainsi que des objets en terre cuite. Présence de fours électriques de fabrication récente, et de nombreux moules. 180 ouvriers en 1956 ; une soixantaine en 1986.

Chiné à Aillant-sur-Tholon

Pays : France
Région : Champagne-Ardenne
Faïencerie : F. Tessier
Année :
Type : Porcelaine
Signature : au tampon France
Restauré : non
Etat : Excellent

Faïenceries diverses-Véronique Bélier

D’après le site de Véronique B :

« J’ai débuté la poterie en 2001 dans une association de village. J’y ai appris les bases du travail de la terre et découvert les premiers gestes sur le tour.

Cette activité est devenue une véritable passion. La terre offre de telles possibilités qu’on n’en a jamais fini d’apprendre.

Par la suite, j’ai poursuivi ma découverte des émaux à Lyon, au centre de formation Matière Contact. Depuis j’ai mon propre atelier équipé d’un tour et d’un four électrique, deux outils indispensables à ma pratique. »

Production de grès et faïence dans le domaine de l’art de la table et de la décoration.

Pays : France
Région : Rhône-Alpes
Poterie : Véronique Bélier
Année : 2017
Type : Grès
Signature : VB
Restauré : non
Etat : Neuf

Gien- décor cachemire

 

Période de 1930 à 1967 A partir de 1930, le procédé de marquage est modifié : on utilise une lettre de l’alphabet pour deux années, mais on précise le mois de fabrication par une seconde lettre (soit A pour janvier et B pour février, etc……) qui s’ajoutera à la première. Une troisième lettre servant à identifier l’ouvrier sera ajoutée sur certaines pièces. Ici les lettres gravées sont xp donc le x correspond à l’année et le p au mois, impossible si on attribue une lettre pour chaque mois qui sont au nombre de 12, la lettre L correspond au mois de décembre, donc ??????

Cadeau de mon amie collectionneuse de pots à foie gras, merci de ce très beau présent qui n’est pas le premier.

En cours de nettoyage, traitement chimique puis traitement thermique, avec la chaleur le beurre suinte. Il faudra plusieurs séances pour évacuer le beurre rance.

Après nettoyage

 

Il a fallu a peu près une vingtaine de séance de trempage, rinçage etc….. pour arriver à ce résultat.

Pays : France
Région : Centre
Faïencerie : Gien
Année : + ou – 1938
Type : Faïence
Signature : tampon Gien année 1938 xp en creux dans la pâte.
Restauré : non
Etat : Excellent, couvercle taché de gras puis nettoyé

 

 

 

 

 

 

Betschdorf et environs-Remmy Fils 6

Reçu en cadeau avec 2 autres pièces,  relation amie qui s’est faite sur le net par le biais de la céramique, avec tous mes remerciements. La signature, je pense au tampon contient en plus un N°, peut-être celui du modèle.

Pays : France
Région : Alsace
Faïencerie : Remmy Fils
Année :
Type : Grès au sel
Signature : Remmy fils Betschdorf
Restauré : non
Etat : Excellent

Faïenceries diverses-Grès de Bonny

La manufacture des grès de Bonny est situé à Bonny sur Loire. Elle est immatriculée au RCS depuis 1974, elle est dirigée par Mr  Renault Gilles. Elle a cessé toute activité depuis 2014, les bâtiments sont la  propriété de la mairie et en juin 2018 une vente aux enchères de 50 000 grès a eue lieu (voir les liens sur les articles de la vente).

CP des annèes 1949

CP oblitérée 1900-1920

https://www.larep.fr/bonny-sur-loire/insolite/2018/06/03/50-000-pieces-de-vaisselle-en-gres-vont-etre-vendues-aux-encheres-a-bonny-sur-loire_12868698.html

https://www.larep.fr/bonny-sur-loire/insolite/vie-pratique-consommation/2018/06/16/a-bonny-sur-loire-50-000-nuances-de-gres-vendues-aux-encheres_12890049.html

Historique de la poterie « des grès de Bonny »

Achille Brisdoux est né à Mézilles en 1847, il est horloger-bijoutier à Bonny sur Loire. Il épouse en 1868, une jeune fille du village Marie-Alexandrine Gillet. En 1869, il acquiert une maison avec boutique sur la place de Bonny. En 1881 ; il achète un terrain de 26 ares le long de la route national au faubourg de la Villeneuve, il y fit construire une poterie. Dans le même temps il est élu conseiller municipal.
En 1884, il double la surface de son terrain en devenant propriétaire de deux terrains attenants au premier. Il agrandit la manufacture et y construit une maison.
A 34 ans, c’est un commerçant estimé, père de deux enfants Rachel 8 ans et Lucien 3ans son futur successeur.
La production de l’usine Brisdoux-Gillet est variée, en 1893 on y recense :
du grès fin, verni brun, blanc et au sel
des grès pour produits chimiques , pharmaceutiques et distillateurs
des vases en grès pour l’électricité et la galvanoplastie
des fontaines et des pots à fleurs.

La même une autre production est présentée à l’exposition nationale d’Auxerre, il s’agit de poteries culinaires pour la conservation, des terrines, des touries pour la fabrication de produits chimiques, des robinets en grès, des pots à piles cylindriques et rectangulaires.
Cette double orientation perdura assez longtemps et sera profitable durant la grande guerre de 14-18. On l’a retrouve en 1925 avec la « Société des Grès et céramiques sanitaires de Bonny »

Depuis ses débuts, le personnel n’a de cesse d’augmenter. En 1882, il n’y avait qu’un seul potier, 7 en 1886, jusqu’à 11 en 1891, 11 en 1906, cette année là le fils d’Achille reprend le flambeau. Lucien est né en 1878 et épousa Jeanne Griot. L’usine est prospère puisqu’en 1911 on recense 11 potiers. Achille reste présent aux côtés de son fils, il décédera en 1930.

Pendant la grande guerre Lucien Brisdoux s’associe avec un industriel parisien Edmé Grenon né en 1872. La société Lucien Brisdoux-Grenon profite de la conjoncture de cette guerre et produisent des récipients et des conduites pour la fabrication de poudres et de gaz de combats.
En 1918, elle se porte acquéreur de la poterie neuve de Jean Pointu et y fabriquent d’énormes serpentins et des conduites qui demandent un savoir faire particulier.

En 1923, la société Brisdoux-Grenon de St Amand devient la société anonyme des poteries et tuyaux de grès de St Amand » avec le siège à Paris. La fin de la guerre réoriente la production et en 1932 la poterie est revendue à André Normand.

Les relations de l’homme d’affaire Edmé Grenon ont certainement facilité cette acquisition. L’intérêt
réside dans l’emplacement de la poterie se trouvant à proximité des carrières d’extraction de l’argile qui alimente l’usine de Bonny.

Quant à Lucien, il avait certes de grande qualité de céramiste mais il était moins habile en matière d’affaires. Il se vit évincé par Mr Grenon de la société créée par son père en 1926.

La même année Mr Grenon reste propriétaire mais y place un directeur Samuel Arnaud. L’activité y est prospère, l’usine emploie 16 ouvriers. Quelques années plus tard c’est un russe qui est à la tête de l’exploitation Léon Dutfoy. En 1931, il dirige une vingtaine d’employés. Sous sa gérance la société change encore de nom et devient « Les grès de Bonny ».

En 1935, Mr Grenon revend l’usine à la famille Renault possédant une grande poterie à Argent sur Sauldre.
Peu avant la seconde guerre mondiale, c’est Emile Villain ancien céramiste qui en prend la direction, il sera toujours directeur en 1954. Pendant la guerre l’usine végète par manque de charbon, le directeur est malade.
Une nouvelle activité prend essor en 1945, sous la direction de Jacques Renault fils de Jean. Pendant plusieurs décennies il développe et modernise les installations aidé de deux collaborateurs.
Jacques Renault passe la main à ses deux fils Hubert et Gilles qui continue l’exploitation. Jacques Renault décédera en 2008

L’usine subira 2 incendies en 1981 et en 1995. L’évolution de la société, des transports, de la consommation, de l’exportation ont raison de la plupart des centres de production et malgré la qualité des grès de Bonny, la manufacture n’ayant plus qu’une vendeuse ferme ses portes en 2014.

Source : fascicule de l’association SERBHAG écrit d’après les notes de Jacques Breugnot.

Je remercie Mme Lecugy membre de l’association pour ce cadeau

 

Mr Emile Villain à droite veste à carreaux et canne, directeur de 1937 environ jusqu’en 1954 environ.

Festivités à la poterie, remise de médailles du travail?????

merci à sa petite fille pour ces clichés.

Pays : France
Région : Centre
Faïencerie : Les grès de Bonny
Année :
Type : Grès
Signature : Grès de Bonny
Restauré : non
Etat : Excellent

Clairefontaine-décor cyclamens

Beurrier  en faïence fine  décor partie de décor cyclamens, la pièce étant trop petit pour y déposer le décor en entier, ci-dessous une pièce de vaisselle avec décor identique accompagnée de sa signature.

Période Léon Graves

Abbaye cistercienne fondée en 1133 par le bienheureux Lambert fut dévastée par 3 invasions successives en 1569 puis en 1595 et enfin en 1636, Il a fallut reconstruire la chapelle et le cloître, les travaux prirent fin la veille de la Révolution. Elle fût vendue en tant que biens nationaux et achetée en 1793 conjointement par 5 acquéreurs apparentés entre eux : Les frères Estienne, les frères Revillout et Joseph Jacquot.
Elle débuta sa vie industrielle par une verrerie en 1798 jusqu’en 1802.
Sur place la matière première ne manquait pas : le bois qui était devenu difficile à vendre du fait de la généralisation du charbon, le sable de Bellevue et l’argile jaune de Senoncourt.
Après 1802 et suite à de nouveaux arrangements entre propriétaire, elle se reconvertit en faïencerie. Il fût décidé que les frères Revillout et Joseph Jacquot seraient les exploitants de la manufacture. Un gérant fût nommé en 1804, François Munier « régisseur de la fabrique de faïence ».
Les co-acquéreurs se réservent les tâches administratives, tandis que la production est confiée à des spécialistes comme le chimiste Z. Zinkernagel, accompagné d’un peintre et d’un sculpteur en faïence.

Les frères Estienne succèdent à la gérance en 1822 jusqu’en 1833, puis Jean-Baptiste Rigal beau-fils Antoine Estienne reprend la gérance seulement après la mort du deuxième frère Estienne (oncle de sa femme) de 1833 jusqu’en 1860. Pendant cette période Rigal continue la production de faïence fine et de ses variantes,
Époque Emile Rigal et Michel Sanejouand 1860-1885. L’un est le fils et l’autre le beau-fils, cette durée est la plus riche en recherches et innovations de toute sorte : idée de mécanisation, fabrication d’une faïence fine jaune dit grès Nankin, décors à impression, émaux-ombrants.

A la mort d’Emile Rigal, son jeune frère Maurice qui a participé à l’essor de la fabrique quitte accompagné de Victor Ameline décorateur venu de Sèvres, Clairefontaine pour se rendre à Salins. De ce fait M.J Sanejouand reste seul à Clairefontaine.
Suite à un incendie de four l’agent général d’assurance Léon Graves vient pour l’expertise, épouse par la suite la fille du propriétaire et en seconde noce une de ses nièces.
Après le décès de son beau-père il devient seul bénéficiaire, il agrandit l’usine qui se sentait à l’étroit dans les communs de l’ancienne abbaye, il remblaie les marais et construit de nouveaux ateliers, le personnel atteint les 250 ouvriers. Léon Graves décède accidentellement en 1913.
Sa femme reprend la direction et la dirige remarquablement bien pendant la guerre de 1914-1918, malgré la pénurie de matière première, cependant la crise de 1920-1930 viendra à bout de la fabrique et en 1932 Mme Léon Graves vendit la manufacture au consortium des faïenceries de France, elle fut démantelée le matériel transféré à Choisy-le-Roi. La marque Clairefontaine disparut de la circulation et les bâtiments furent reconvertis en hôpital psychiatrique.

En résumé

  • Première gérance : Jean François Estienne 1804-1833
  • Deuxième gérance : Jean Baptiste Rigal 1833-1860
  • Troisième gérance : Rigal et Sanejouand  1860-1885
  • Quatrième gérance : Jules Sanejouand et Cie 1885-1889
  • Cinquième gérance : Société Sanejouand-Graves 1889-1890
  • Sixième gérance : Léon Graves 1890-1913
  • Septième gérance : La Veuve Graves 1913-1932

Ci-dessous 2 cartes postales de la fabrique.

Faïencerie

Personnel et entrée de la faïencerie

Pays : France
Région : Franche-Comté
Faïencerie : Clairefontaine
Année : 1890-1913
Type : Faïence fine
Signature : sans
Restauré : non
Etat : Excellent