Betschdorf et environs-Remmy Fils 6

Reçu en cadeau avec 2 autres pièces,  relation amie qui s’est faite sur le net par le biais de la céramique, avec tous mes remerciements. La signature, je pense au tampon contient en plus un N°, peut-être celui du modèle.

Pays : France
Région : Alsace
Faïencerie : Remmy Fils
Année :
Type : Grès au sel
Signature : Remmy fils Betschdorf
Restauré : non
Etat : Excellent

Faïenceries diverses-Grès de Bonny

La manufacture des grès de Bonny est situé à Bonny sur Loire. Elle est immatriculée au RCS depuis 1974, elle est dirigée par Mr  Renault Gilles. Elle a cessé toute activité depuis 2014, les bâtiments sont la  propriété de la mairie et en juin 2018 une vente aux enchères de 50 000 grès a eue lieu (voir les liens sur les articles de la vente).

CP des annèes 1949

CP oblitérée 1900-1920

https://www.larep.fr/bonny-sur-loire/insolite/2018/06/03/50-000-pieces-de-vaisselle-en-gres-vont-etre-vendues-aux-encheres-a-bonny-sur-loire_12868698.html

https://www.larep.fr/bonny-sur-loire/insolite/vie-pratique-consommation/2018/06/16/a-bonny-sur-loire-50-000-nuances-de-gres-vendues-aux-encheres_12890049.html

Historique de la poterie « des grès de Bonny »

Achille Brisdoux est né à Mézilles en 1847, il est horloger-bijoutier à Bonny sur Loire. Il épouse en 1868, une jeune fille du village Marie-Alexandrine Gillet. En 1869, il acquiert une maison avec boutique sur la place de Bonny. En 1881 ; il achète un terrain de 26 ares le long de la route national au faubourg de la Villeneuve, il y fit construire une poterie. Dans le même temps il est élu conseiller municipal.
En 1884, il double la surface de son terrain en devenant propriétaire de deux terrains attenants au premier. Il agrandit la manufacture et y construit une maison.
A 34 ans, c’est un commerçant estimé, père de deux enfants Rachel 8 ans et Lucien 3ans son futur successeur.
La production de l’usine Brisdoux-Gillet est variée, en 1893 on y recense :
du grès fin, verni brun, blanc et au sel
des grès pour produits chimiques , pharmaceutiques et distillateurs
des vases en grès pour l’électricité et la galvanoplastie
des fontaines et des pots à fleurs.

La même une autre production est présentée à l’exposition nationale d’Auxerre, il s’agit de poteries culinaires pour la conservation, des terrines, des touries pour la fabrication de produits chimiques, des robinets en grès, des pots à piles cylindriques et rectangulaires.
Cette double orientation perdura assez longtemps et sera profitable durant la grande guerre de 14-18. On l’a retrouve en 1925 avec la « Société des Grès et céramiques sanitaires de Bonny »

Depuis ses débuts, le personnel n’a de cesse d’augmenter. En 1882, il n’y avait qu’un seul potier, 7 en 1886, jusqu’à 11 en 1891, 11 en 1906, cette année là le fils d’Achille reprend le flambeau. Lucien est né en 1878 et épousa Jeanne Griot. L’usine est prospère puisqu’en 1911 on recense 11 potiers. Achille reste présent aux côtés de son fils, il décédera en 1930.

Pendant la grande guerre Lucien Brisdoux s’associe avec un industriel parisien Edmé Grenon né en 1872. La société Lucien Brisdoux-Grenon profite de la conjoncture de cette guerre et produisent des récipients et des conduites pour la fabrication de poudres et de gaz de combats.
En 1918, elle se porte acquéreur de la poterie neuve de Jean Pointu et y fabriquent d’énormes serpentins et des conduites qui demandent un savoir faire particulier.

En 1923, la société Brisdoux-Grenon de St Amand devient la société anonyme des poteries et tuyaux de grès de St Amand » avec le siège à Paris. La fin de la guerre réoriente la production et en 1932 la poterie est revendue à André Normand.

Les relations de l’homme d’affaire Edmé Grenon ont certainement facilité cette acquisition. L’intérêt
réside dans l’emplacement de la poterie se trouvant à proximité des carrières d’extraction de l’argile qui alimente l’usine de Bonny.

Quant à Lucien, il avait certes de grande qualité de céramiste mais il était moins habile en matière d’affaires. Il se vit évincé par Mr Grenon de la société créée par son père en 1926.

La même année Mr Grenon reste propriétaire mais y place un directeur Samuel Arnaud. L’activité y est prospère, l’usine emploie 16 ouvriers. Quelques années plus tard c’est un russe qui est à la tête de l’exploitation Léon Dutfoy. En 1931, il dirige une vingtaine d’employés. Sous sa gérance la société change encore de nom et devient « Les grès de Bonny ».

En 1935, Mr Grenon revend l’usine à la famille Renault possédant une grande poterie à Argent sur Sauldre.
Peu avant la seconde guerre mondiale, c’est Emile Villain ancien céramiste qui en prend la direction, il sera toujours directeur en 1954. Pendant la guerre l’usine végète par manque de charbon, le directeur est malade.
Une nouvelle activité prend essor en 1945, sous la direction de Jacques Renault fils de Jean. Pendant plusieurs décennies il développe et modernise les installations aidé de deux collaborateurs.
Jacques Renault passe la main à ses deux fils Hubert et Gilles qui continue l’exploitation. Jacques Renault décédera en 2008

L’usine subira 2 incendies en 1981 et en 1995. L’évolution de la société, des transports, de la consommation, de l’exportation ont raison de la plupart des centres de production et malgré la qualité des grès de Bonny, la manufacture n’ayant plus qu’une vendeuse ferme ses portes en 2014.

Source : fascicule de l’association SERBHAG écrit d’après les notes de Jacques Breugnot.

Je remercie Mme Lecugy membre de l’association pour ce cadeau

 

Mr Emile Villain à droite veste à carreaux et canne, directeur de 1937 environ jusqu’en 1954 environ.

Festivités à la poterie, remise de médailles du travail?????

merci à sa petite fille pour ces clichés.

Pays : France
Région : Centre
Faïencerie : Les grès de Bonny
Année :
Type : Grès
Signature : Grès de Bonny
Restauré : non
Etat : Excellent

Clairefontaine-décor cyclamens

Beurrier  en faïence fine  décor partie de décor cyclamens, la pièce étant trop petit pour y déposer le décor en entier, ci-dessous une pièce de vaisselle avec décor identique accompagnée de sa signature.

Période Léon Graves

Abbaye cistercienne fondée en 1133 par le bienheureux Lambert fut dévastée par 3 invasions successives en 1569 puis en 1595 et enfin en 1636, Il a fallut reconstruire la chapelle et le cloître, les travaux prirent fin la veille de la Révolution. Elle fût vendue en tant que biens nationaux et achetée en 1793 conjointement par 5 acquéreurs apparentés entre eux : Les frères Estienne, les frères Revillout et Joseph Jacquot.
Elle débuta sa vie industrielle par une verrerie en 1798 jusqu’en 1802.
Sur place la matière première ne manquait pas : le bois qui était devenu difficile à vendre du fait de la généralisation du charbon, le sable de Bellevue et l’argile jaune de Senoncourt.
Après 1802 et suite à de nouveaux arrangements entre propriétaire, elle se reconvertit en faïencerie. Il fût décidé que les frères Revillout et Joseph Jacquot seraient les exploitants de la manufacture. Un gérant fût nommé en 1804, François Munier « régisseur de la fabrique de faïence ».
Les co-acquéreurs se réservent les tâches administratives, tandis que la production est confiée à des spécialistes comme le chimiste Z. Zinkernagel, accompagné d’un peintre et d’un sculpteur en faïence.

Les frères Estienne succèdent à la gérance en 1822 jusqu’en 1833, puis Jean-Baptiste Rigal beau-fils Antoine Estienne reprend la gérance seulement après la mort du deuxième frère Estienne (oncle de sa femme) de 1833 jusqu’en 1860. Pendant cette période Rigal continue la production de faïence fine et de ses variantes,
Époque Emile Rigal et Michel Sanejouand 1860-1885. L’un est le fils et l’autre le beau-fils, cette durée est la plus riche en recherches et innovations de toute sorte : idée de mécanisation, fabrication d’une faïence fine jaune dit grès Nankin, décors à impression, émaux-ombrants.

A la mort d’Emile Rigal, son jeune frère Maurice qui a participé à l’essor de la fabrique quitte accompagné de Victor Ameline décorateur venu de Sèvres, Clairefontaine pour se rendre à Salins. De ce fait M.J Sanejouand reste seul à Clairefontaine.
Suite à un incendie de four l’agent général d’assurance Léon Graves vient pour l’expertise, épouse par la suite la fille du propriétaire et en seconde noce une de ses nièces.
Après le décès de son beau-père il devient seul bénéficiaire, il agrandit l’usine qui se sentait à l’étroit dans les communs de l’ancienne abbaye, il remblaie les marais et construit de nouveaux ateliers, le personnel atteint les 250 ouvriers. Léon Graves décède accidentellement en 1913.
Sa femme reprend la direction et la dirige remarquablement bien pendant la guerre de 1914-1918, malgré la pénurie de matière première, cependant la crise de 1920-1930 viendra à bout de la fabrique et en 1932 Mme Léon Graves vendit la manufacture au consortium des faïenceries de France, elle fut démantelée le matériel transféré à Choisy-le-Roi. La marque Clairefontaine disparut de la circulation et les bâtiments furent reconvertis en hôpital psychiatrique.

En résumé

  • Première gérance : Jean François Estienne 1804-1833
  • Deuxième gérance : Jean Baptiste Rigal 1833-1860
  • Troisième gérance : Rigal et Sanejouand  1860-1885
  • Quatrième gérance : Jules Sanejouand et Cie 1885-1889
  • Cinquième gérance : Société Sanejouand-Graves 1889-1890
  • Sixième gérance : Léon Graves 1890-1913
  • Septième gérance : La Veuve Graves 1913-1932

Ci-dessous 2 cartes postales de la fabrique.

Faïencerie

Personnel et entrée de la faïencerie

Pays : France
Région : Franche-Comté
Faïencerie : Clairefontaine
Année : 1890-1913
Type : Faïence fine
Signature : sans
Restauré : non
Etat : Excellent

Faïenceries diverses-Gustave Tiffoche

 

Gustave Tiffoche, né en 1930 à Saint-Nazaire, décédé le 25 juillet 2011 à Guérande.

En 1961, Tiffoche fait sa première approche de la poterie chez Norbert Pierlot, à Ratilly. Cette année-là la galerie du Château expose les grands noms de la céramique mondiale : Bernard Leach, Shoji Hamada, Raîja Tuumi, A.Cumella, Daniel de Montmollin, Georges Jouve, M. et Y. Mohy, Jean et Jacqueline Lerat, De Vinck. Il fera connaissance et se liera d’amitié au cours de son parcours avec plusieurs d’entre eux. Deux ans plus tard, il installe son atelier à Guérande. Il commence à produire des pièces uniques parallèlement à une production de pièces utilitaires et construit son premier four à bois en 1963.
1966 voit sa première participation à une exposition de céramiques, à l’hôtel de Sens à Paris, puis à la Maison de la Culture de Caen, « Les Potiers contemporains ».
Il organise sa première exposition personnelle de céramiques en 1968 à la galerie « Michel Columb » de Marie-Jo Marot à Nantes.

Les expositions se suivent à partir de cette époque, dans toute la France et à l’étranger : Stuttgart en 1969, Montréal en 1970, Munich en 1971, Faienza en 1972, Dakar en 1984, Saarlouis en 1994. Parallèlement des expositions régulières à la Galerie « convergence » à Nantes permettent de suivre les évolutions et les questionnements du peintre.
Il réalise une fontaine monumentale en céramique pour l’IUT de Saint-Nazaire en 1981. D’autres œuvres monumentales en grès suivront à La Roche-sur-Yon, Niort, Melle, Rennes, Bouaye, IRESTE de Nantes, etc.
Entre 1970 et 1985, de nombreux jeunes céramistes sont venus apprendre ou se perfectionner dans leur métier, ou encore ont directement collaboré avec lui en travaillant dans son atelier. Parmi eux, on peut noter : Jorgen Hansen (Danemark), Miguel Bosh (Espagne), Micki (Doherty) Schoessingk (Royaume-Uni), Jacques Fleuret, Pascal Castagnet, Odile Maisonneuve, Françoise Dufayard (France), Suzanne Schurch, Édouard Kohler, Pia Koller (Suisse)

Sa marque d’atelier sur les pièces de vaisselle utilitaire consiste en un monogramme « gt » inscrit dans un cercle, imprimé sur le fond, au bord. Les pièces uniques sont signées par un tampon avec le nom entier et/ou avec la marque d’atelier.
Source « wikipédia »

Pays : France
Région : Pays de la Loire
Faïencerie : Gustave Tiffoche
Année :
Type : Grès
Signature : gt
Restauré : oui
Etat : mauvais état

Société d’exploitation des ateliers Géo Martel- Hôtel de la Couronne

 

Petit beurrier forme boule forme peu commune sur Desvres. Modèle que l’on trouve plus aisément à Charolles. Peut-être la commande du patron de l’Hôtel ou alors un effet de mode dans les années 90.

Après contact avec Mme Rita Martel Euzet :

Production qui n’a rien à voir avec la production historique de GM, ce n’est pas une forme GM. C’est une production d’une des sociétés probablement fin des années 1990, AD sont les initiales du peintre.
Quelques dates à retenir :
1872-1942 : Georges Martel achète le fonds de la faïencerie en 1900 à Gaëtan Level
1900-1991 : Jacques Martel, Son père étant souffrant, il reprend la direction de 1936 à sa mobilisation en 1939, puis à la mort de celui-ci en 1942.
1954-1957 : Arrêt de la production.
A partir de 1957 : location de la faïencerie par Jacques Martel jusqu’en 1991.
1957 : SARL Société Géo Martel
1958 : Société Nouvelle Géo Martel
1985 : Société faïencière d’Hierville
1989 : SARL Faïencerie Martel
1991 : location de la faïencerie par la famille Martel
1993 : EURL Géo Martel
2003 : fermeture définitive.

Pays : France
Région : Nord
Faïencerie : G. Martel
Année : 1990
Type : Faïence
Signature : Fait main Geo Martel Desvres AD
Restauré : non
Etat : Excellent

Francis Masse-décor Rouen

Masse a produit de 1903 jusque dans les années 2006/2007, non sans passer par différentes appellations et associations telles:
Vve F Masse – Masse Frères – Les Artisans Faïenciers – Masse Fourmaintraux (avec les anciens Ets G Fx) Faïencerie d’Art de Desvres …

C’est ainsi que tous les moules, les planches aquarellées etc… de l’ancienne implantation Fx Hornoy, puis FF se sont retrouvés à la Poterie, chez G Fx. Mr Denis Debette qui a racheté l’ensemble immobilier lors de la faillite a pu tout récupérer et créer enfin son musée de La Belle Epoque.
chez Masse, il y avait un autre modèle, beaucoup plus récent, qui portait le n° 3553, également un autre modèle chez FF ou Masse: 2585.

Planche aquarelle du beurrier N° 526

Ci-dessous CP des ateliers Masse

entête et facture Francis Masse

l’atelier de décoration en 1985

 

  • Pays : France
  • Région : Nord-Pas-de-Calais
  • Faïencerie : Desvres
  • Année : Année non disponible
  • Type : Faïence
  • Signature : 526 Bagnoles
  • Restauré : non
  • Etat : bon

Faïenceries diverses-Poterie Blanot

Poterie Blanot près de Cluny Mireille Dailer et Noël Delair.

Mireille Née en 1939, en 1955-60 formation Arts décoratifs de Genève. Exerce depuis 1963.

 

Article de la revue de la céramique et du verre de 1984. Pour lire l’article passez votre souris dessus et cliquez pour agrandir

CP de la poterie

carte postale de la poterie 1986

Pays : France
Région : Bourgogne
Poterie : Blanot
Année :
Type : Grès
Signature : Blanot
Restauré : non
Etat : Excellent

Faïenceries diverses-« Le Cep » Julien Tessier

« Le cep »
Julien TESSIER né en 1962 fils de Jean Tessier. Licence 2ème cycle en 1985. Autodidacte.

Stage : chimie des émaux chez Héléna Klug à Paris.
Début d’activité en 1995.

 

Article de la céramique et du verre sur Jean Tessier, père de Julien

Pays : France
Région : Champagne-Ardenne
Faïencerie : Le Cep
Année :
Type : Grès
Signature : au tampon France
Restauré : non
Etat : Excellent